On associe souvent l’assurance de dommages à la protection de biens comme la maison ou l’automobile. Pourtant, près de la moitié des 8,3 milliards de dollars de primes d’assurance vendues au Québec servent à assurer la continuité des affaires des entreprises en cas de sinistre. Un domaine riche en défis qui a de quoi séduire les candidats à la recherche d’une carrière stimulante.

Pour une PME, un incendie ou un bris d’équipement peut avoir des conséquences catastrophiques sur la pérennité de ses affaires.

Les conseils d’un professionnel en assurance de dommages s’avèrent alors essentiels pour permettre à l’entreprise de percevoir les indemnités nécessaires à la poursuite de ses activités.

« Les professionnels jouent un rôle important auprès des quelque 200 000 PME du Québec. Ils doivent comprendre leur plan d’affaires et analyser leur situation financière dans le but de les protéger en cas de sinistre. Ils répondent à des besoins très spécialisés, que ce soit en matière de transport ou de recherches et développement », souligne Me Robert LaGarde, président de la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages.

Me Robert LaGarde, président de la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages.

L’assurance des entreprises est un des domaines méconnus de cette industrie. Pourtant, elle offre des perspectives de carrière stimulantes, au même titre que l’assurance événementielle (assurance de festivals et autres événements majeurs), ou encore l’assurance agricole, un incontournable compte tenu des 30 000 fermes recensées au Québec.

Les enjeux de responsabilité sociale et de développement durable prennent une place de plus en plus importante au sein des entreprises.

Saviez-vous que l’assurance pollution est également une autre spécialisation possible? Il existe une multitude de domaines pour développer une expertise en assurance de dommages.

Pour répondre adéquatement à ces besoins diversifiés et pointus, les professionnels doivent être bien formés. Le diplôme d’études collégiales (DEC) en Conseil en assurances et en services financiers et l’attestation d’études collégiales (AEC) en assurance de dommages sont les deux formations qui permettent d’accéder aux carrières de l’industrie.

Cependant, même si des centaines de candidats qualifiés sont formés chaque année, ils ne suffisent pas à combler les besoins de main-d’œuvre. En effet, on prévoit que d’ici deux ans, plus de 5 000 postes seront à pourvoir en raison des nombreux départs à la retraite et de la croissance des besoins de l’industrie qui est en pleine expansion.

Les professionnels de l’assurance de dommages proviennent de différents parcours : jeunes, adultes en réorientation de carrière, nouveaux arrivants, retraités de l’industrie… et chacun y apporte une valeur ajoutée.