Le mythe de « l’homme à la mallette » sollicitant les gens à leur domicile perdure depuis plusieurs années. Pourtant, rien à voir avec la réalité des professionnels en assurance de dommages : formés, certifiés et encadrés, ils jonglent avec les nouveaux outils technologiques et se tiennent à l’affût des tendances pour répondre efficacement aux besoins d’assurance des consommateurs.

Protéger nos biens les plus précieux, ce n’est pas une mince responsabilité. Il s’agit, en effet, d’un rôle important puisque 72 % des consommateurs affirment que l’assurance de dommages est complexe.

« Être à l’écoute, bien comprendre les préoccupations des clients, faire preuve d’éthique et de rigueur pour bien les servir, voilà quelques-unes des qualités à avoir pour œuvrer dans l’industrie », dit Maya Raic, présidente-directrice générale de la Chambre de l’assurance de dommages.

Les nouvelles technologies influencent la pratique des professionnels. « Ils ont adapté leurs façons de faire. Aujourd’hui, les suivis de dossiers peuvent se faire de façon instantanée par téléphone intelligent.

Par exemple, dans le cas d’un accident de voiture, on peut immédiatement envoyer les photos par courriel à son représentant », précise-t-elle.

Malgré les profonds changements qui ont transformé l’industrie ces dernières années, les représentants demeurent soumis au respect de leur code de déontologie et aux lois qui s’y rapportent.

C’est la Chambre de l’assurance de dommages qui veille à la protection du public en matière d’assurance de dommages et d’expertise en règlement de sinistres et qui encadre plus de

14 500 agents, courtiers et experts en sinistre.

« C’est un privilège d’œuvrer comme professionnel de notre industrie », ajoute Mme Raic. Pour être certifiés, les candidats doivent réussir des examens à l’Autorité des marchés financiers.

Ils ont ensuite une obligation de formation continue leur permettant de maintenir, voire d’améliorer leurs compétences.

Pour les candidats à la recherche de défis stimulants, l’industrie offre des perspectives de carrières intéressantes et variées. Le professionnel en assurance de dommages peut travailler tant pour un cabinet de courtage, un cabinet d’expertise en règlement de sinistres, une compagnie d’assurance ou encore devenir entrepreneur en créant son propre cabinet.

« Le milieu est très dynamique. Les activités et occasions de réseautage sont nombreuses et il y a beaucoup d’échanges et de défis », conclut Mme Raic.

Pas étonnant que l’indice relatif de bonheur ait classé, en 2010, l’assurance de dommages au 1er rang des professions en termes de bien-être des employés.

Source : Cahier spécial sur les carrières en assurance de dommages publié dans La Presse, Le Soleil et La Presse+, octobre 2014.