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L’assurance de dommages, une carrière qui va à l’encontre des mythes

Affiché le 13 février 2019

mythePar Mathieu Laframboise

Plusieurs mythes gravitent encore aujourd’hui autour de l’industrie de l’assurance, dont celui de l’homme à cravate, qui de manière monotone, fait du porte-à-porte ou du démarchage téléphonique pour vendre son contrat d’assurance. Avec mon expérience à l’appui, je crois qu’il est temps de démystifier cette croyance populaire et démontrer que ce domaine regorge de perspective d’emploi tout aussi intéressante les unes des autres.

Mon orientation de carrière vers le DEC Techniques de services financiers et d'assurances

Bien évidemment, un mythe de la sorte a de quoi faire peur à tous les jeunes qui graduent du secondaire, à la recherche de la carrière qui leur permettra l’épanouissement professionnel dont tout le monde rêve.   Il y a cinq ans, lorsque ce fut à mon tour de prendre une décision quant à mes études postsecondaires, je vous assure que j’avais cette même perception de l’industrie de l’assurance de dommages. Mais pour une raison inconnue (est-ce que c’est ce qu’on appelle l’instinct ?), je me suis inscrit au DEC Conseil en assurances et en services financiers*, une décision que je n’ai jamais regrettée

Dès mes premiers cours, j’ai vite compris que ce domaine ne se résumait pas qu’à la vente de contrats d’assurance, mais également à gérer des sinistres et tous les postes connexes qui y sont rattachés. Tout au long de mon parcours collégial, mes différents professeurs nous ont constamment mentionné que les perspectives d’avenir dans ce domaine étaient excellentes et que le taux de placement était très bon, mais comme on dit, il faut le voir pour le croire. À la fin de ma technique, un stage de trois semaines dans le milieu était nécessaire à l’obtention du diplôme** et c’est à ce moment que les paroles de mes professeurs ont pris tout leur sens. En plus, aux dires de mon coordonnateur de programme, la grande majorité des employeurs offrent un emploi aux finissants au bout de ces trois semaines de stage, dû au manque important de main-d’œuvre. 

Un emploi aussitôt obtenu

Lorsque j’ai commencé à me chercher un stage, j’avais peu d’espoir de trouver une entreprise pour m’accueillir parce que j’avais décidé de poursuivre mon parcours scolaire à l’université. Quelle compagnie serait intéressée à prendre un stagiaire qui retourne sur les bancs d’école alors qu’un autre finissant serait disponible à temps plein dès maintenant ? À ma grande surprise, dès que j’ai commencé à postuler dans différentes compagnies, les entrevues d’embauches ont rapidement déboulé. Au fil des entrevues, j’ai compris qu’ils ne cherchaient pas seulement à engager des finissants pour pourvoir des postes à temps plein, mais avaient également des postes à temps partiel. Donc, j’ai finalement choisi de commencer ma carrière dans le domaine chez Desjardins Groupe d’Assurances Générales comme agent d’indemnisation. Ce poste à temps partiel me garantit 35 heures par semaine lors de chaque été et durant le congé des fêtes et me permet une flexibilité durant mes sessions d’université avec un nombre d’heures réduites. Cela me permet à la fois de gagner un peu d’argent tout en me concentrant sur mes études.

Les technologies transforment le domaine, auparavant traditionnel

Au début de l’article, je vous parlais du mythe de l’homme à cravate faisant du porte-à-porte. Je peux vous dire que dès ma première journée de travail, j’ai compris que ce mythe était bien loin de la réalité. Avec les technologies d’aujourd’hui, plus besoin de rencontrer les clients en personne pour faire une soumission ou traiter une réclamation. Presque tout se fait par téléphone, mis à part quelques exceptions comme les estimateurs et experts en sinistre sur la route. Et en plus, la cravate n’est pas du tout obligatoire !

Parlant de technologies, mes collègues ayant un peu d’ancienneté dans le domaine me disent à quel point les choses ont évolué ces dernières années. Alors quaujourd’hui on peut ouvrir un dossier de réclamation en dix minutes, avant ils n’avaient pas Google Maps pour se « téléporter » sur les lieux d’un accident et devaient communiquer autrement que par courriel avec les garages, nettoyeurs d’urgence après sinistre et autres intervenants pour obtenir toutes les informations nécessaires au dossier. Ça ne fait que trois ans que j’ai mis les pieds dans le domaine de l’assurance de dommages et déjà, tellement de choses ont évolué, mais je suis persuadé que le meilleur reste à venir. En plus, on en apprend tous les jours, ce qui fait qu’aucune journée ne se ressemble.

En conclusion, peu importe vos ambitions académiques et professionnelles, l’industrie de l’assurance de dommages sera en mesure d’y répondre. On pense tout d’abord aux métiers de première ligne, mais il ne faut pas oublier les nombreuses possibilités de carrière en arrière-plan qui permettent de rendre cette industrie aussi unique et intrigante. Croyez-moi, l’assurance de dommages ne semble pas attirante au départ, mais on tombe vite en amour.

Le DEC Techniques de services financiers et d'assurances t’intéresse ? Consulte la page dédiée au programme, tu y trouveras une liste des cégeps qui l’offre.

*Le DEC a été entièrement revu et amélioré pour répondre encore plus aux réalités du marché du travail. Avec son nouveau nom, DEC Techniques de services financiers et d'assurances, il est offert dès l’automne 2019 dans les cégeps.

**L’idée de faire un stage t’intéresse ? Sache que certains cégeps offrent le programme en alternance travail-étude ce qui permet de mettre en pratique tes connaissances en plus d’apprendre une panoplie de choses directement en entreprise.

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