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L'assurance de dommages : des choix de carrière variés aux possibilités étonnantes

Affiché le 3 novembre 2015
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M. Robert LaGarde, B.A., LL.L., C.d'A.Ass. Président et chef de la direction de la Coalition

L’assurance de dommages est une industrie de poids dans le bilan économique du Québec : un chiffre d’affaires de 8,7 milliards de dollars, 900 employeurs, 27 000 professionnels et un choix de carrière diversifié pour les personnes qui choisissent d’y œuvrer, parfois, par hasard.

Un taux de placement élevé

Cette industrie se distingue par une forte croissance et c’est l’une des raisons qui explique que le taux de placement soit particulièrement élevé. « De 90 % à 95 % des gens se trouvent un emploi au terme de leur formation », assure Me Robert LaGarde, président et chef de la direction de la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages.

L’industrie subit aussi les contrecoups du vieillissement de la population et du départ à la retraite des baby-boomers, ce qui crée une pénurie de main-d’œuvre. « Il y a un déséquilibre entre l’offre et la demande. On sait déjà que l’an prochain, plus de 1 800 postes seront à pourvoir en assurance de dommages au Québec. » L’industrie a par ailleurs lancé en juin dernier une plateforme de recrutement spécialisée, disponible à prosdelassurance.ca, afin de faire la promotion des carrières et des emplois disponibles dans le secteur.

Une profession riche et diversifiée

On pourrait croire que tous les postes seront faciles à pourvoir, mais il faut savoir que l’industrie souffre aussi d’un problème d’image : trop souvent, elle est perçue comme routinière et ennuyeuse. Pourtant, la réalité est tout autre. « D’expert en sinistre à actuaire et d’analyste à informaticien en passant par les postes de gestion et de ressources humaines, les carrières en assurance de dommages sont tout sauf monotones, dit Me Robert LaGarde. Ceux et celles qui y mettent le pied découvrent un univers auquel ils s’attachent rapidement et qui leur donne envie d’y rester pour longtemps. »

Encore trop souvent comparés à des vendeurs porte-à-porte, les professionnels en assurance de dommages en sont pourtant bien loin. Plus de la moitié des personnes qui œuvrent dans l’industrie sont des professionnels certifiés encadrés par la Chambre de l’assurance de dommages, ayant des obligations déontologiques et de formation continue.

À chacun son parcours

Pour combler leurs besoins, les entreprises en assurance de dommages désirent aussi profiter de l’expérience de candidats issus d’une réorientation de carrière ou de l’immigration, explique Me LaGarde. Les nouveaux arrivants qui ont œuvré dans le domaine dans leur pays d’origine et les gens qui ont une carrière derrière eux peuvent tellement apporter à notre industrie. En retour, celle-ci peut leur offrir une nouvelle carrière gratifiante qu’ils pourront moduler en fonction de leurs priorités. »

La majorité des professionnels en assurance de dommages ne se prédestinaient pas à une carrière dans le domaine. « Moi-même, j’y suis arrivé par hasard, explique Me LaGarde. Venant d’une famille qui travaille dans le milieu juridique, je désirais devenir avocat ete suis donc devenu membre du Barreau. C’est par un concours de circonstances et une rencontre imprévue qu’on m’a proposé un poste dans le plus grand cabinet en assurance de dommages. Je suis vraiment tombé en amour avec le domaine et avec les défis qui se présentaient à moi. J’y ai finalement fait toute ma carrière. »